Théodolite modèle R de Saint-Étienne 1915

Théodolite Mle R 1915

Ce théodolite, d’une construction massive en laiton, permet :
– de mesurer les écarts angulaires en millièmes (soit directement avec le micromètre se trouvant dans l’oculaire ou alors à l’aide des graduations du plateau et du tambour ;
– de repérer une direction par rapport au Nord magnétique ;
– de mesurer l’angle de site ;
– de mesurer les hauteurs d’éclatement et, notamment de repérer la hauteur-type.

Il est transporté dans un étui métallique recouvert de cuir contenant le théodolite et le rapporteur, cet étui est souvent appelé sac dans les textes anciens.

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Ce théodolite se positionne sur un trépied à branche fixe muni à son extrémité d’une tige de support de genouillère sur lequel vient s’enfiler la genouillère du  théodolite ; les trois branches du pied sont munis de pointes et une courroie de serrage les referme lors du transport.

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Le théodolite est muni d’un déclinatoire, ainsi que d’une petite boussole et de 2 niveaux, un sphérique sur le dessus et un longitudinal sur le côté, ces trois éléments sont protégés par le couvercle supérieur mobile.

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Le rapporteur spécial présent dans chaque étui à une double fonction, il permet de déterminer directement des distances sur une carte au 1/80 000 et 1/100 000.
Mais aussi ce rapporteur porte sur une de ces faces le rappel des règles de calcul et sur l’autre, une règle à calcul circulaire pour l’exécution des calculs qui se présentent couramment au cours de la préparation du tir ; ses organes sont :
– Une aiguille jaune, destinée à donner les longueurs, qui se déplace sur des graduations marquées «Base» ;
– Une aiguille blanche, destinée à enregistrer et à donner les écarts angulaires, qui se déplace sur des graduations marquées «Angle à la base» ;
– Un disque mobile, dont les graduations en mètres ou en millièmes se déplacent respectivement en regard des graduations en «Distance» (bordées d’un secteur jaune) ou en « Parallaxe» d’un anneau fixe.

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Pour le matériel présenté :

Théodolite de 1915

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Ce théodolite, produit à Saint-Étienne et daté de 1915, est entièrement fonctionnel et parfaitement conservé, il est dans sa boite d’origine. Le liquide de la petite boussole circulaire est devenu foncé et la rend peu visible.
Le rapporteur n’est pas au numéro du théodolite, il est bien cabossé et une de ses aiguilles est cassée.
L’étui à perdu la grande section de la sangle de portage et le sanglon de fermeture est cassé, sinon l’intérieur est en parfait état.

Pour le matériel présenté :

Théodolite de 1912

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Ce second théodolite modèle R date de 1912 et porte le numéro 184.
Comme le précèdent il est parfaitement fonctionnel et présente de fines variation dans sa conception.
La petite boussole supérieure de ce modèle quant à elle est parfaitement fonctionnelle et est bien visible.
Son micromètre est bien présent même si quelques poussières sont visibles à l’intérieur de l’optique.
Son étui est complet et possède sa bretelle de transport entière.


Véritable trépied réglementaire du théodolite modèle R, contrairement au suivant qui est un trépied de confection civile modifié et donc non réglementaire.

Il est formé de trois pieds à branche fixe assez fine s’articulant au niveau de la partie supérieure en laiton massif à l’aide de 3 vis papillon.
L’extrémité de ces pieds est formée d’un long fer très acéré et riveté au bois, le tout est renforcé par des bagues en aluminium, une courroie de serrage en cuir referme les pieds lors du transport.
La partie haute, sur lequel viennent se fixer les branches en bois, est en laiton massif, il a été évidé pour l’alléger, son extrémité présente la tige de support de genouillère sur lequel vient s’enfiler la genouillère du théodolite.

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Un trépied de confection civile a été adopté pour l’usage de ce théodolite, il n’est en rien réglementaire et présente un réglage du plateau supérieur par 4 vis (contre régulièrement que 3) qui n’a logiquement pas lieu d’être ! Les pieds en bois ont été restitués à neuf à partir des vestiges des anciens.

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